Nevertheless, Communities Persisted
*part four in an ongoing series
There were mixed emotions as the 26th Conference of the Parties (COP26) came to an end. Cities took their rightful place as primary stakeholders in climate adaptation and mitigation, winning praise for their work to date and the solutions they’ve devised. But, to paraphrase T.S. Eliot, COP26 ended more with a whimper—as the commitment to phase out coal was defanged—not the bang many had hoped for.
The sums of money, the amount of collaboration, and the pace and scale of change required to keep the planet at 1.5 degrees of warming is almost incomprehensible to most people. To succeed, it needs to be broken down into manageable pieces, and cities are tailor made for that. Local governments in Canada already control up to half of Canada's GHG emissions, can move more quickly, and pilot solutions that can be scaled up.
"There's a clear consensus," said Carole Saab, FCM CEO, during a conference panel session at the ICLEI Multilevel Action Pavilion. "National governments must place cities and local governments at the heart of plans to increase resilience, reduce emissions and generate green jobs in order to act with the scale and urgency needed to address the climate crisis."
Saab pointed to the success of the Green Municipal Fund, now in its 21st year. This early financing for feasibility studies and projects laid the groundwork for many of Canada's municipal climate action plans, and is a model for other nations on how local and federal governments can work collaboratively to meet common goals.
The Glasgow Pact
The Glasgow Pact, signed and adopted by 200 nations including Canada, includes all the high level agreements made during the conference, such as on methane, deforestation, fossil-fuel phase-out, a leveling up of the Marrakesh Partnership for Global Climate Action, including the Race to Zero and Race to Resilience, a net-zero commitment from India, and a climate agreement between the U.S. and China.
Yunus Arikan, Director of Global Advocacy, ICLEI said that local governments were successful in advocating for revisions to the Pact to explicitly call out multi-level, cooperative action, and recognize the role that other stakeholders, such as Indigenous peoples and local and regional governments play in achieving the Paris objectives. Parties to the Pact were also asked to revisit and strengthen their 2030 targets by the end of 2022.
"This is an important quickening of the pace of goal-setting," said Megan Meaney, Executive Director, ICLEI Canada. "FCM and ICLEI will work to ensure municipalities are consulted and included in Canada’s National Determined Contribution."
Adapting to a Just Transition
Canada’s local governments have long used social and health lenses to support other objectives, including climate actions. Whole building net zero retrofits of community housing, for example, provide health, environmental and economic benefits; investing in public transit offers mobility to all and reduces emissions.
We have known for a long time that climate changes affect the most vulnerable communities more than others. Many countries have already experienced events similar to the unprecedented flooding in British Columbia in November. But it took the pandemic to truly show how vulnerable many of our own communities are, and to recognize that adaptation is more than responding to environmental risks. It can also be a way to ensure fairness, protection, and inclusion for all members of society, while still cutting emissions.
Joanne Vanderheyden, FCM President, reiterated the support available for local governments.
"Partners for Climate Protection is consulting with local governments across Canada on the development of a new resource to help address equity, diversity and inclusion in the local climate action planning,” she said. “At COP and beyond, FCM is supporting disaster mitigation, strengthening local capacity on climate, supporting communities transitioning to net zero, as well as expanding the federal-municipal collaboration on climate action in our shared mission to meet Canada’s 2030 emissions reduction target."
COP26 provided more of a focus on those connections than at previous conferences, with global leaders signing more than 70 endorsements for locally-led adaptation actions. Canada is also among 40 member countries of the Adaptation Action Coalition that aims to address immediate needs to protect people, the environment and economies, while ensuring that adaptation becomes the centre of decision making.
Making that transition—to the very way we think through problems—will bring about many difficult decisions. Susan Aitken, leader of Glasgow’s City council and one of the many municipal voices at the table during COP26, urged leaders to find ways to do it fairly. She cited her own city’s legacy of unemployment and the mental and social scars that has left.
“Climate justice and social justice are indivisible,” she said.
Resources
Glasgow Pact Annotated, Washington Post
Federation of Canadian Municipalities: COP26: local leadership is critical to meet Canada’s climate goals
Further Faster Together: Vancouver, Toronto, Montreal, Halifax, BC, and Quebec have signed the document, which includes several actions under transportation, energy, and other themes.
ICLEI, CityTalk, Multilevel action is the beacon of hope to keep the 1.5 degree goal alive
Série d'articles : L'accent sur la COP26 et le GIEC (4ème édition)
Malgré tout, les collectivités ont persisté
*quatrième partie d'une série en cours
Les sentiments étaient partagés à l’issue de la 26e Conférence des parties (COP26). En tant qu’actrices de premier plan de l’adaptation aux changements climatiques et de l’atténuation de leurs effets, les villes ont pris la place qui leur revient, obtenant des éloges pour leur travail accompli jusqu’à maintenant et les solutions élaborées. Mais pour paraphraser le poète américain T.S. Eliot, la COP26 ne s’est pas terminée sur le boom tant espéré, mais sur un murmure, car l’engagement à éliminer progressivement le charbon a été rompu.
Pour la plupart des gens, il est difficile de concevoir les sommes d’argent requises, le degré de collaboration exigé et le rythme et l’étendue des changements nécessaires pour maintenir le réchauffement de la planète à 1,5 degré. Pour y arriver, il faut décomposer le tout en portions gérables, et c’est là où brillent les villes. Les gouvernements locaux au Canada contrôlent déjà jusqu’à la moitié des émissions de GES du pays. Ils peuvent agir plus rapidement que les autres niveaux et mettre à l’essai des solutions qui pourront être transposées à plus vaste échelle.
« Le consensus est clair », a affirmé Carole Saab, cheffe de la direction de la FCM, à l’occasion d’un panel au pavillon de l’ICLEI consacré à l’action multiniveau. « Les gouvernements nationaux doivent placer les villes et les gouvernements locaux au centre même des plans d’accroissement de la résilience, de réduction des émissions et de création d’emplois verts afin d’offrir une réponse conséquente à l’ampleur et à l’urgence de la crise climatique. »
Mme Saab a aussi souligné le succès remporté par le Fonds municipal vert, qui en est à sa 21e année. Grâce au financement initial qu’il a accordé à des études de faisabilité et à des projets, de nombreux plans d’action climatique municipaux ont vu le jour au pays. D’autres nations s’inspirent de ce modèle de collaboration entre gouvernements locaux et gouvernement fédéral qui permet d’atteindre des objectifs communs.
Le pacte de Glasgow
Le pacte de Glasgow, signé et adopté par 200 nations, dont le Canada, comprend tous les accords de haut niveau conclus au cours de la conférence, notamment sur le méthane, la déforestation et l’abandon progressif des combustibles fossiles, le renforcement du Partenariat de Marrakesh pour l’action climatique mondiale, les campagnes Race to Zero et Race to Resilience, un engagement de carboneutralité de la part de l’Inde et un accord sur le climat entre les États-Unis et la Chine.
Yunus Arikan, directeur du plaidoyer mondial pour l'ICLEI, a souligné que les gouvernements locaux ont réussi à obtenir des révisions au Pacte pour qu’il fasse explicitement référence à l’action coopérative multiniveaux et qu’il reconnaisse le rôle joué par d’autres acteurs pour atteindre les objectifs de Paris, dont les peuples autochtones et les gouvernements locaux et régionaux. Les signataires du Pacte ont également été invités à revoir et à renforcer leurs cibles pour 2030 d’ici la fin de 2022.
« Nous constatons une accélération importante de la fixation d’objectifs », a commenté Megan Meaney, directrice générale d’ICLEI Canada. « La FCM et l’ICLEI s’assureront que les municipalités soient consultées et incluses dans la contribution déterminée au niveau national du Canada. »
S’adapter à une transition juste
Les localités canadiennes intègrent depuis longtemps les questions des réalités sociales et de la santé à leurs autres objectifs, dont celui des mesures climatiques. Les rénovations carboneutres complètes des logements sociaux, par exemple, offrent des bénéfices pour la santé, l’environnement et l’économie. D’autre part, les investissements dans les transports en commun permettent d’offrir la mobilité pour tous et de réduire les émissions.
Nous savons depuis longtemps que les changements climatiques touchent davantage les communautés les plus vulnérables. De nombreux pays ont déjà vécu des événements similaires aux inondations de novembre en Colombie-Britannique, mais il a fallu la pandémie pour exposer à quel point nombre de nos collectivités sont vulnérables et reconnaître que l’adaptation ne se limite pas à répondre aux risques environnementaux. L’adaptation peut aussi être un moyen d’assurer l’équité entre tous les membres de la société ainsi que leur protection et leur inclusion, et ce, tout en réduisant les émissions.
Joanne Vanderheyden, la présidente de la FCM, a rappelé l’aide disponible pour les gouvernements locaux.
« Le programme Partenaires dans la protection du climat consulte les localités du pays sur le développement d’une nouvelle ressource qui aidera à renforcer l’équité, la diversité et l’inclusivité au sein de la planification de l’action climatique locale », souligne-t-elle. « Lors de la COP et après, la FCM soutient l’atténuation des catastrophes, renforce la capacité des localités à affronter les changements climatiques, les aide dans leur transition vers la carboneutralité et développe la collaboration fédérale-municipale en matière d’action climatique, et ce, afin d’atteindre ensemble l’objectif de réduction des émissions du Canada d’ici 2030. »
La COP26 a mis davantage l’accent sur ces liens que lors des conférences précédentes, les dirigeants mondiaux ayant signé plus de 70 ententes pour des mesures d’adaptation à l’échelle locale. Le Canada fait également partie des 40 pays membres de l’Adaptation Action Coalition, une coalition qui vise à répondre à des besoins immédiats pour protéger les personnes, l’environnement et les économies, tout en veillant à ce que l’adaptation soit au cœur du processus décisionnel.
Cette transition – et notre façon d’aborder les problèmes – apportera son lot de questions difficiles. Susan Aitken, présidente du conseil municipal de Glasgow et l’une des nombreuses voix municipales à la table des négociations lors de la COP26, a exhorté les dirigeants à trouver des façons de procéder équitablement. Elle a rappelé que l’historique de chômage de sa ville a laissé des séquelles mentales et sociales.
« La justice climatique et la justice sociale sont indissociables », a-t-elle affirmé.
Ressources
Le pacte de Glasgow annoté par le Washington Post
Fédération canadienne des municipalités : COP26 : Le leadership municipal est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques du Canada
Further Faster Together : Vancouver, Toronto, Montréal, Halifax, la C.-B. et le Québec ont signé le document, qui comprend plusieurs mesures sur le transport et l’énergie, entre autres thèmes.
ICLEI, CityTalk, Multilevel action is the beacon of hope to keep the 1.5 degree goal alive
La Convention mondiale des maires